dimanche 19 avril 2009

Camp d'entraînement: les meneurs de jeu

Avant de prendre toute décision, j’entreprends une analyse approfondie des forces et des faiblesses de l’effectif des Cleveland Cavaliers. Je m’appuie  sur les statistiques des joueurs dans le jeu NBA 2K9 ainsi que les matchs de préparation que j’ai joué avec l’équipe. Celle-ci possède de multiples options pour chaque poste, j’apprécie cette profondeur de banc. J’espère de plus que la complémentarité mise en place pendant la campagne 2008-2009 se ressent aussi dans le virtuel.

Maurice Williams : L’ancien joueur des Milwaukee Bucks est la recrue principale de l’intersaison pour les Cavaliers. « Mo » est un basketteur complet, il possède les qualités que j’apprécie chez un meneur. Tout d’abord, il a un excellent shoot extérieur et se montre particulièrement à l’aise derrière la ligne des 3 points. Cette caractéristique est essentielle aux côtés de LeBron James : elle permet de créer des espaces pour le puissant ailier est de tirer bénéfice de son jeu de passe. De plus, il est capable de dégainer à grande vitesse, son shoot dans le jeu est soudain. Williams est très rapide et peut évoluer à son aise en pénétration. Il est parfait pour remonter vite la balle et utiliser les écrans effectués par les intérieurs. Son jeu de passe est bon sans être excellent. Ceci n’est pas un problème car James en premier ainsi que West peuvent aussi être des créateurs en attaque.

Le meneur présente deux faiblesses : sa taille et sa défense. Avec ses 1m85, Williams est l’un des plus petits meneurs de la ligue. Ainsi, malgré ses qualités en pénétration et son superbe shoot, il est vulnérable face à des joueurs grands et physiques. Lorsqu’il bénéficie de l’espace nécessaire, il est diablement efficace, mais attention aux contreurs qui rôdent ! De même, son physique est problématique en défense. Il est tout à fait capable de défendre des arrières rapides, mais face à des joueurs plus physiques, il montre ses limites. Je compte sur les qualités de ses coéquipiers pour couvrir ses errances.

Williams possède un contrat à hauteur d’environ 9 millions de dollars annuels sur les quatre prochaines années. Ses caractéristiques que j’apprécie particulièrement en font un élément clé de mon effectif pour le futur. Il n’a que 26 ans et je compte sur lui pour mener les Cavaliers pendant une longue période. Surtout que comparé à son niveau et la difficulté d’obtenir de bons meneurs shooters, son salaire est plus que raisonnable.


Daniel Gibson : « Boobie » est un shooter avant d’être un meneur de jeu. Son tir à 3 points est son principal atout et il a su parfaitement tirer partie de cette qualité pour trouver une place importante dans la rotation des Cavaliers. Je compte sur sa capacité à marquer les shoots ouverts et à apporter de l’énergie à sa sortie du banc. En revanche, ses capacités en tant que créateur et passeur sont douteuses. Il est capable de remonter la balle, mais peut rencontrer des difficultés face aux défenseurs tenaces. A l’instar de Maurice Williams, sa taille et son physique lui portent préjudice dans de nombreux duels. Il a certes travaillé son jeu en pénétration et son dribble depuis son arrivée dans la ligue, mais montre toujours des lacunes dans cet aspect du jeu. De plus, sa défense est en dessous de la moyenne.

La bonne surprise des Playoffs 2007 a signé un contrat de 5 ans à hauteur de 4 millions de dollars la saison avec les Cavaliers. Son shoot extérieur en fait un élément très intéressant de l’effectif car il est capable d’apporter des points à sa sortie du banc. Cette capacité à elle seule lui confère une place dans la rotation de Cleveland tant l’équipe a besoin d’apport offensif. Néanmoins, ses limites dans les autres secteurs du jeu le cantonnent à une place de remplaçant de Maurice Williams. Je ne préfère pas l’utiliser en arrière shooter car sa taille est une barrière face à des joueurs plus physiques. Il fait partie de mes plans pour les saisons à venir et je compte développer ses capacités afin de lui accorder un temps de jeu significatif. Malgré tout, je considère son salaire un tantinet élevé en comparaison à sa valeur ajoutée.


Eric Snow : Le vétéran est encore présent dans l’effectif des Cavaliers mais n’a disputé que 22 petits bouts de match lors de la saison 2007-2008. Le meneur n’est que l’ombre du joueur qu’il était par le passé : excellent défenseur, joueur rapide, parfait organisateur et passeur émérite. Gêné par une blessure qui devrait mettre normalement fin à sa carrière, ses capacités sont largement diminuées. Ainsi, il ne présente plus le niveau d’un joueur NBA moderne et accompagnera normalement l’équipe dans ses déplacements en tenue de ville. Il peut apporter son expérience et ses conseils en matière défensive aux jeunes arrières de l’équipe.

J’adore Snow en tant que joueur et personne. Le problème majeur le concernant est son salaire : 7,3 millions de dollars en 2008-2009 pour sa dernière année de contrat. Pour un basketteur en préretraite, c’est une somme rondelette! La masse salariale des Cleveland Cavaliers est bien au dessus du salary cap et garder le meneur vétéran au sein de mon effectif est un luxe que je ne peux aujourd’hui pas m’offrir. Ainsi, l’ancien Sixer est en première position sur la liste des transferts. Seule une équipe en dessous de la limite des salaires peut aujourd’hui l’accueillir. Je compte l’échanger quelque soit la contrepartie vers une équipe ayant besoin d’un mentor et désireuse de libérer de la masse salariale en vue de la saison prochaine.

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