mercredi 22 avril 2009

Camp d'entraînement: les pivots


Zydrunas Ilgauskas: Le grand pivot est le joueur le plus ancien au club: il débute cette année sa onzième saison au sein des Cavaliers. Zydrunas a connu toutes les évolutions, la galère avec ses blessures au pied, le début des années 2000 avec une équipe moribonde, l’arrivée de LeBron James et l’envol vers les sommets jusqu’à la finale de 2007. Le Lituanien a été d’une régularité remarquable durant sa carrière, ce qui lui a permis de participer à deux All Star Games en 2003 et 2005. Il s’appuie sur sa grande taille, 2m21, pour dominer la raquette. Ilgauskas est un joueur offensif remarquable. Malgré son imposant physique, c’est plus par son flair, son toucher et son shoot à mi-distance qu’il a construit son succès. Il joue parfaitement avec James un jeu en tandem où il est capable de réussir un tir extérieur ou redonner la balle à l’ailier pour un alley hoop. « Big Z » est de plus un excellent joueur au poste. Grâce à sa taille, il peut marquer des hook shots, des lay-ups faciles ou des shoots courts au dessus de la tête de ses adversaires directs. Il se révèle ainsi être un match-up compliqué pour les défenseurs variant avec facilité le jeu intérieur et extérieur. Le géant est surtout inégalé dans la ligue pour ses petites claquettes suivant un rebond offensif. Utilisant à merveille ses longs bras et son sens du jeu, il excelle dans ce domaine et apporte à son équipe des points précieux.

En défense, Zydrunas est un très bon contreur, il conteste avec agressivité les attaques des adversaires. En revanche, sa lenteur est un défaut. Il n’est pas très bon pour défendre sur les pick and rolls et peut être pris de vitesse par des intérieurs agiles. Il est donc judicieux de l’utiliser avec un autre spécialiste, de préférence mobile, sur ce côté du terrain. Le pivot domine sous les panneaux, ce qui lui permet de prendre beaucoup de rebonds offensifs. Son placement est idéal et il n’a pas peur de jouer des coudes face à l’adversité. A 33 ans, l’intérieur est certes sur le déclin mais a montré une constance surprenante dans ses performances. Toutefois, il faudra surveiller avec attention son temps de jeu car il s’épuise rapidement, en particulier dans les matchs joués avec un tempo rapide.

Ilgauskas est un joueur majeur de mon effectif. J’adore ses compétences en attaque : tir à mi-distance, jeu au poste, passeur doué, rebondeur acharné. « Big Z » est un joueur fin qui marquera de nombreux paniers en douceur et non des dunks surpuissants. Il est de loin ma principale arme offensive à l’intérieur et devrait combiner avec James ou Williams pour de nombreuses possessions. En défense, son physique est un atout important, il jouera au cœur de la raquette. Zydrunas a encore deux ans à son contrat : la première année est garantie à 10,8 millions de dollars, la seconde est une option que peut lever joueur pour un salaire de 11,5 millions de dollars. Selon les propos du pivot et au vu de la conjoncture actuelle, il devrait rempiler pour la saison 2009-2010. C’est pour moi une excellente nouvelle car je compte énormément sur le Lituanien pour m’emmener dans ma quête du titre. Les matchs que j’ai joués m’ont prouvé qu’il était indispensable au succès des Cavaliers. Je souhaite le garder aussi longtemps que ses pieds meurtris le tiendront debout et qu’il sera une force en attaque.


Anderson Varejao: L’intérieur brésilien s’est imposé année après année dans la rotation des Cleveland Cavaliers. Son temps de jeu a sans cesse augmenté et ses qualités de défenseur l’ont rendu essentiel sur le terrain pour un coach comme Mike Brown. Varejao est un vrai bagarreur, il joue avec énergie sur toutes les actions. Ainsi, il défend avec conviction les pick and rolls, profitant de sa vitesse et de ses très bonnes mains. Il est un excellent joueur au poste, rendant coup pour coup aux intérieurs adverses. Sa capacité à obtenir des fautes offensives est légendaire. Il vient en aide à ses arrières et déclenche les sifflets des arbitres en ancrant ses pieds au sol. Anderson est un rebondeur insatiable des deux côtés du terrain, il fait partie des meilleurs à son poste. Il complète avec brio les intérieurs défensifs de l’effectif pour faire de la raquette des Cavaliers une forteresse.

Le revers de la médaille est la faiblesse de Varejao dans son jeu offensif. Le Brésilien possède un shoot très douteux et a souvent certains problèmes à finir près du panier. Il est certes un joueur énergique mais semble manquer de puissance et d’élévation pour terminer ses actions. Il a néanmoins réalisé récemment des progrès dans ce domaine et profite de la vision du jeu de James. Il travaille (et je le ferai travailler) son shoot et sa finition afin d’ajouter un atout supplémentaire à son basket. A l’instar de Ben Wallace, ses limites offensives sont problématiques car je serai obligé de les accompagner dans la raquette avec un joueur doué dans ce secteur.

Anderson a signé l’année dernière un contrat de 3 ans à hauteur de 17,4 millions de dollars au cours de la saison 2007-2008. En 2008-2009, son salaire sera de 5,7 millions, puis 6,2 en 2009-2010 si l’intérieur lève son option. Pour tout ce qui l’apporte à l’équipe, cet accord est une bonne affaire, surtout lorsqu’on connaît le prix pour obtenir un intérieur de qualité dans la ligue. Je compte beaucoup sur Varejao pour m’apporter sa défense, son énergie dans des minutes efficaces en tant que sixième homme. Il sera le back-up principal d’Ilgauskas au poste de pivot mais pourra aussi évoluer en tant qu’ailier fort. Il devra montrer plus en attaque afin de gagner du temps de jeu.


Lorenzen Wright: L’ancien pivot des Grizzlies et des Hawks a été signé à l’intersaison afin d’apporter son expérience et compléter l’effectif pléthorique des Cavaliers à l’intérieur. Wright est un professionnel irréprochable et a laissé d’excellents souvenirs dans ses anciennes franchises. Il est un bon rebondeur et peut proposer des solutions sur le front de l’attaque. En effet, il possède des mouvements au poste intéressants qui lui ont permis d’être un pivot titulaire pendant de nombreuses années. Il est à côté de cela un défenseur décent dans la raquette, très fort sur ses appuis.

Lorenzen a été signé pour une saison avec un salaire de 797 000 dollars. En tant que vétéran, il ajoute de l’expérience et de la profondeur dans la rotation à l’intérieur. Toutefois, avec sept joueurs pouvant évoluer dans la raquette, il semble que l’effectif soit un tantinet surchargé et je ne peux donner du temps à tous. A 33 ans, Wright est l’un des plus âgés et, avec Darnell Jackson, le moins talentueux de mes éléments. Incontestablement, il sera assis tout au bout du banc s’il est sur la feuille de match. Je pense l’incorporer à un transfert afin de compléter une offre et me libérer de son salaire. Si cela ne fonctionne pas, je serais heureux de le garder au sein de mon équipe.

mardi 21 avril 2009

Camp d'entraînement: les ailiers forts


Ben Wallace : L’ancienne star des Detroit Pistons est arrivée du côté de l’Ohio au cours de la saison 2007-2008. Après une année et demie très décevante chez les Bulls de Chicago, Cleveland lui a accordé une nouvelle chance. Les meilleures années de l’intérieur de 34 ans sont certes derrière lui, mais il demeure une vraie force en défense. « Big Ben » a changé de rôle chez les Cavaliers, il est passé du poste du pivot à ailier fort et a vu son temps de jeu réduit. Wallace est toujours un excellent rebondeur des deux côtés du terrain. Il a renforcé ce domaine d’excellence pour faire de la raquette de Cleveland une forteresse quasi imprenable. Ben est avant tout un excellent défenseur au poste pouvant garder n’importe quel type de profil. Il effectue parfaitement des rotations efficaces et est un bon défenseur du côté faible. Il combine de plus des bonnes capacités de contreur, de bons restes de ses quatre titres de meilleur défenseur. Il est complémentaire au côté de Zydrunas Ilgauskas, ses qualités en défense compensant la lenteur du géant lituanien sur certaines actions.

Le problème majeur concernant Wallace est son énorme défaut en attaque. L’intérieur est incapable de shooter et il est en grande difficulté pour finir les actions proche du panier. C’est uniquement esseulé grâce à un dunk ou un lay-up sur un bon travail collectif de son équipe que Ben semble en mesure de conclure. Ses limites sont un souci essentiel pour l’efficacité des Cavaliers sur le terrain. De plus, la faiblesse de « Big Ben » sur la ligne des lancers francs, 41,8% en carrière, rend la tactique « Hack a Ben » possible. Les équipes adverses peuvent se concentrer sur les quatre autres joueurs sur le terrain et délaisser l’ailier fort sur les phases offensives. A 34 ans, Wallace est sur le déclin, ses performances depuis sa signature à Chicago en sont le principal témoin. Ainsi, même en défense, l’homme au bandeau a largement reculé.

Ben Wallace débutera normalement la saison au poste d’ailier fort titulaire. Avec Ilgauskas, il formera un tandem redoutable aux rebonds et en défense. Néanmoins, ses limites en attaque devraient réduire son temps de jeu et laisser de nombreuses possibilités aux autres ailiers de faire leur preuve voire de lui prendre sa place dans le cinq majeur. Son contrat est de même problématique : les 14,5 millions de dollars par saison sur les deux prochaines années sont monumentaux comparés à sa production actuelle. Il est aujourd’hui le joueur le mieux payé de l’effectif, devant LeBron James ! Il sera toutefois difficile de trouver un club intéressé par la venue du joueur. De ce fait, je compte utiliser au mieux les qualités de l’ancien cador de la défense. Je ferai en sorte de toujours l’accompagner avec un joueur doué offensivement : Ilgauskas, Smith voire Hickson. Si une opportunité intéressante pour un transfert se présente, je tendrai l’oreille.


Joe Smith : Le vétéran est connu pour être un professionnel et un coéquipier irréprochable. Il a beaucoup voyagé au sein de la ligue et vit sa seconde saison chez les Cavaliers après un intermède à Oklahoma City. Smith a été brillant lors des Playoffs 2008 pour Cleveland et il peut toujours apporter beaucoup à l’équipe. Il possède un shoot à mi-distance très intéressant, une denrée rare pour les ailiers forts de l’effectif. Offensivement, il est d’ailleurs au dessus de la moyenne et est ma seconde option à l’intérieur après Ilgauskas. Il joue parfaitement le pick and roll et est un rebondeur offensif redoutable. Défensivement, Smith semble certes fluet mais il excelle pour obtenir des passages en force et est bien plus physique qu’il n’y paraît. Sa taille lui permet également de contester les shoots adverses et de gober de nombreux rebonds.

Joe Smith est revenu à Cleveland en signant un contrat de 1,2 millions sur une saison. L’ancien numéro un de la draft est un ajout essentiel à mon effectif. Son expérience et ses capacités en attaque sont une valeur ajoutée précieuse. Il sera de plus satisfait quelque soit sa place dans la rotation. Il est tout à fait complémentaire des grands intérieurs physiques mais parfois limités offensivement. Smith est un de mes joueurs préférés depuis ses premières années au Golden State Warriors. Son contrat est une véritable affaire, je compte m’appuyer souvent sur son shoot et ses lay-ups. Ainsi, il sera aligné en priorité avec un spécialiste défensif, Wallace ou Varejao afin d’équilibrer mon jeu des deux côtés du terrain. Joe aura vraisemblablement un temps de jeu égal voire supérieur à « Big Ben » au poste 4. A moins d’une offre alléchante pour un futur talent de la NBA, il restera un membre à part entière de mon équipe.


J.J. Hickson : J.J. a été drafté en dix-neuvième position par les Cleveland Cavaliers lors de la draft 2008. Les spécialistes voient chez lui un grand potentiel pour devenir une force en attaque. A 19 ans, il possède déjà un corps d’athlète prêt aux joutes de la NBA. L’ancien joueur de North Carolina State n’a pas de pression sur les épaules pour ses débuts dans la ligue, les bons joueurs intérieurs sont pléthores dans l’effectif des Cavaliers. Après quelques matchs d’essai et entraînements, J.J. possède effectivement un jeu agressif en attaque et est imposant sur les pick and rolls. Il me paraît efficace sous les panneaux pour finir ses actions avec de puissants dunks et lay-ups. En défense, il est en revanche décevant : ses déplacements sont lents, ses contres rares et est dominé par les intérieurs physiques au poste.

J.J. peut se révéler être un élément intéressant pour le futur des Cavaliers. Aujourd’hui, il est en dessous de Wallace et Smith, mais pourrait profiter de leur déclin afin de gagner du temps de jeu. Son potentiel dans la raquette est indéniable, mais je ne vois pas en lui une future star de la ligue. Malgré tout, j’apprécie l’envie et l’énergie qu’il apporte à sa sortie du banc. En tant que rookie, il possède deux années de contrat garanties à hauteur de 1,3 millions de dollars la saison. C’est un prix que je paye volontiers pour pouvoir apporter des solutions offensives à l’intérieur pour mon équipe. Je demeure pourtant convaincu que J.J. sera au mieux un « role player » efficace et solide dans le futur. C’est pour cela que je suis prêt à l’incorporer à un transfert pour obtenir un joueur plus talentueux.


Darnell Jackson: L’intérieur de Kansas a été drafté en cinquante-deuxième position par les Miami Heat en 2008. Jackson a été envoyé aux Cavaliers contre un de leurs deux seconds tours de la draft 2009. Darnell est un intérieur physique et travailleur sous les panneaux. Il n’est certes pas un athlète d’élite mais peut apporter sa combativité des deux côtés du terrain. Il a avant tout été signé dans l’optique d’apporter un jeune intérieur de devoir supplémentaire pour le futur de la franchise.

Malgré ses qualités aux rebonds, Jackson est un joueur aux capacités très limitées. A 23 ans, il est un des plus vieux rookies de sa génération et ne semble pas destiné à une grande carrière au sein de la NBA. Tout au mieux, il sera un joueur précieux venant le banc et coéquipier modèle dans les vestiaires. Avec un contrat de 450 000 Dollars, le minimum syndical, sur trois ans, il ne pèse pas lourd dans la masse salariale. Apprécié par ses partenaires, je suis ravi de l’avoir dans mon effectif. Son avenir peut toutefois vite changer s’il permet d’équilibrer un transfert intéressant.

dimanche 19 avril 2009

Camp d'entraînement: les ailiers shooters

LeBron James : Le joueur originaire d’Akron est la superstar de la franchise. Il est également le seul véritable ailier shooter de l'effectif. Sur un terrain de basketball, ses qualités athlétiques et techniques sont aujourd’hui inégalées. Son premier atout est sa force physique. Comparé à ses adversaires au même poste, James est bien au dessus, personne ne peut rivaliser avec ses muscles (mis à part peut-être Ron Artest). Ceci lui permet d’attaquer le panier avec détermination et de ne pas craindre les chocs dans la raquette. Sa finition est d’autant plus remarquable, il était leader de la ligue en pourcentage de réussite dans la zone proche du cercle. Ainsi, il est en mesure de dunker sur n’importe quelle opposition et de finir ses actions en provoquant les fautes des défenseurs. Sa vitesse est surprenante pour un joueur de sa stature. Il brille dans le jeu en contre attaque et parcourt le terrain en quelques foulées. Ceci me ravit, moi qui compte augmenter le tempo de l’équipe. LeBron est une force majeure dans le jeu offensif des Cavaliers. Il profite parfaitement des écrans de ses coéquipiers afin de créer le jeu et attaquer férocement le cercle. Sa vision de jeu est excellente : James sait trouver les joueurs ouverts que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Ilgauskas ou Varejao bénéficient de ses passes et l’arrivée de bons shooters comme Williams ou West décuplent les possibilités s’offrant à l’ailier.

En défense, LeBron a fait de grands progrès ces derniers mois. Il est capable de défendre efficacement les cinq postes. Utilisant sa vitesse et ses déplacements latéraux pour les postes arrières et sa force pour l’intérieur. Ceci lui permet d’exploiter au mieux les oppositions. James est un redoutable voleur de ballon, il possède des mains rapides et voit intelligemment les lignes de passe. Ses contres sont également dangereux : sa détente et sa vitesse exceptionnelles lui permettent de repousser dans des actions spectaculaires les attaques de ses adversaires. Enfin, il est un excellent défenseur de soutien, son omniprésence sur le front défensif est un atout supplémentaire à la force de l’équipe.

Certains secteurs du jeu de James sont néanmoins à développer. La star est certes dotée d’un shoot supérieur à la moyenne de la ligue mais celui-ci est encore largement perfectible. LeBron doit travailler sa technique afin de compléter son jeu offensif. Avec une arme extérieure supplémentaire, notamment à 3 points, le joueur peut devenir injouable pour les défenses adverses. Je me concentrerai sur ce point dans les camps d’entraînement de la franchise. Le problème de compter une star telle que le King dans ses rangs est que le joueur capte toute l’attention des adversaires. En attaque, on a vu trop souvent James jouer seul le pick and roll à la suite des écrans posés en tête de raquette. Ses coéquipiers ont eu la fâcheuse tendance à regarder leur leader créer le jeu sans lui apporter une aide significative. Je compte changer ce schéma et faire participer au mieux les autres membres des Cavaliers.

LeBron James n’est âgé que de 24 and et est aujourd’hui sans doute le meilleur joueur de la ligue. Je suis heureux de pouvoir m’appuyer sur lui pour le futur des Cavaliers. Le All star est encore sous contrat pour deux saisons à hauteur de 14,5 millions de dollars annuels. Il est évidemment hors de question de le laisser partir à l’issue de ce contrat et une de mes missions en tant que General Manager est de le garder sous le maillot de Cleveland pour créer une vraie dynastie. Dans le jeu, il sera la pierre angulaire et le leader de l’équipe des deux côtés du terrain. Son objectif personnel est bien sûr de remporter son premier titre de Most Valuable Player en 2009.

Camp d'entraînement: les arrières shooters


Delonte West : Le joueur arrivé en provenance de Seattle en 2008 est un arrière combo, il peut évoluer aux deux postes. Néanmoins, depuis son arrivée à Cleveland et l’importance jouée par LeBron James dans l’animation du jeu, il s’est peu à peu spécialisé dans le rôle de shooter au poste 2. A l’instar de Mo Williams, West possède des qualités que j’apprécie pour les lignes arrières : un shoot extérieur redoutable, un 3 point précis, de bonnes capacités de pénétration et un jeu de passe intéressant. De plus, Delonte est un excellent voleur de ballons, un combattant en défense capable de bloquer les deux postes arrières.

Comme Mike Brown, je compte utiliser West en tant qu’arrière shooter le plus clair du temps. Grâce au jeu de James, Williams et West sont des éléments complémentaires et de véritables menaces extérieures. Il n’est pas impossible que dans la future rotation, il est parfois la charge de la mène si Gibson se montre maladroit dans cet exercice. Le souci concernant cette ligne arrière est la taille. En effet, West mesure 1m91 et peut rencontrer des problèmes face aux grands arrières shooters comme Joe Johnson. Malgré ses bonnes dispositions en défense, j’ai quelques appréhensions sur la doublette Williams West pour protéger mon panier.

A l’intersaison, West a signé un contrat de 3 ans à hauteur de 4 millions de dollars la saison. Ceci constitue une excellente opération pour ma franchise qui a gardé un joueur précieux pou un prix dérisoire. J’accorde toute ma confiance à ce joueur, complet et pouvant m’aider sur les deux positions arrières. Ses qualités offensives et défensives seront vitales pour le futur de mon équipe. De plus, à 25 ans, il semble encore capable de progresser dans les années à venir.


Wally Szczerbiak : L’ex Wolves est listé en tant qu’ailier dans NBA 2K9, mais par son jeu, les besoins de l’équipe et la prédominance de James à ce poste, je compte avant tout l’utiliser en tant que second arrière. Szczerbiak est un shooter pur, à l’extérieur il est redoutable. Il dégaine très vite dans le jeu, ce qui fait que combiner à sa grande taille, il est très dur à défendre et contrer pour les arrières adverses. Son physique est d’ailleurs complémentaire avec les autres joueurs extérieurs de l’équipe souvent petits. Venu à l’intersaison en compagnie de Delonte West, je souhaitais partager le temps de jeu au poste d’arrière entre les deux joueurs.

Malheureusement, après plusieurs matchs de test, je réalise que Wally possède des points faibles rédhibitoires afin de jouer un rôle premier pour Cleveland. Sa défense est le premier sujet problématique, il se montre trop lent et manquant d’atouts afin de tenir en respect ses adversaires. Ainsi, il est souvent battu dans les pénétrations des rapides arrières adverses. De plus, malgré sa taille, il présente de nombreuses limites physiques qui portent préjudice dans son jeu près du panier en attaque et son utilisation dans les contre attaques. Dans de nombreuses phases offensives, il se révèle alors mal adapté au style de jeu plus agressif que je souhaite mettre en place. De même, je suis mal à l’aise dans son utilisation dans la construction du jeu : je n’apprécie guère son dribble, son jeu de passe et son attaque du cercle. En conclusion, Szczerbiak aura avant tout un rôle de spécialiste à 3 points. Ses défauts ne me font pas oublier qu’il est excellent dans ce domaine et m’apporte beaucoup de points en sortant du banc aux postes 2 et 3.

Le souci est que Wally est dans la dernière année d’un énorme contrat à hauteur de 13,75 millions de dollars la saison. Avec la masse salariale élevée de la franchise, ceci représente un montant démesuré pour un spécialiste. Ce contrat expirant ainsi que ses qualités intrinsèques de basketteur en font une excellente monnaie d’échange afin de faire venir un joueur susceptible d’apporter plus à l’équipe. Si j’arrive à négocier un échange intéressant incluant le shooter, je n’hésiterai pas à conclure celui-ci. Ses meilleures années sont de toute évidence derrière lui et sa valeur va en diminuant.


Sasha Pavlovic : L’arrière était titulaire lors de la campagne des Playoffs 2007. Ses bonnes performances lui avaient valu de signer un contrat de 3 ans à hauteur de 4,5 millions de dollars la saison. Malheureusement, il tarde depuis ce jour à confirmer son statut et a été relégué au bout du banc dans la rotation de l’équipe. Pavlovic a le profil d’un joueur extérieur complet capable de tout faire sur le terrain : son shoot est acceptable, ses pénétrations intéressantes, sa défense peut être efficace et son jeu offensif varié. Malheureusement pour lui, sa polyvalence n’est pas une véritable valeur ajoutée car il fait tout moins bien que ses coéquipiers. Au poste de second arrière, les solutions sont nombreuses et Pavlovic n’est clairement pas mon option privilégiée. De même au poste d’ailier, il devrait se contenter de quelques secondes derrière James voire Szczerbiak. Le joueur se profile donc à un rôle de chauffeur de banc, aidant quelques minutes par match et participant au traditionnel « garbage time » dans les parties déjà décidées.

A l’instar de nombreux joueurs de l’effectif, Pavlovic est bien trop payé par rapport à la contribution qu’il apporte. Son salaire est élevé pour un joueur destiné à être le troisième voire quatrième choix à son poste. De ce fait, le futur du Serbe ne semble pas s’écrire du côté de Cleveland et je compte l’utiliser comme part d’un échange pour amener un nouveau joueur intéressant, un choix de draft ou un salaire réduit.


Tarence Kinsey : L’arrière athlétique a été signé à l’intersaison par les Cavaliers après avoir été libéré par les Grizzlies une année auparavant. Ce joueur non drafté s’était révélé productif pour son année de Rookie à Memphis. Malheureusement, il n’avait pu confirmé ses bonnes dispositions et avait été coupé par le club après seulement une centaine de minutes de jeu en 2007-2008. Kinsey présente un profil différent des autres arrières : grand et athlétique, il peut apporter son énergie en défense. Son shoot à longue distance est limité, mais c’est un bon finisseur en pénétratio. Ainsi, ses qualités peuvent être complémentaires à côté de Williams, West ou Gibson. A 25 ans, il peut encore progresser et gagner de l’expérience à ce niveau. Je peux également l’utiliser en remplacement de James afin d’apporter son physique pour défendre les ailiers adverses. Il n’en reste pas moins que Kinsey est avant tout un joueur du fond du banc pouvant donner service de temps à autre. Son manque de menace à l’extérieur est un souci indéniable.

Kinsey a signé le contrat minimum sur deux saisons, 796 000 dollars, en faveur de Cleveland. C’est un bon coup effectué par le General Manager à un risque quasi inexistant. Kinsey aura un rôle de chauffeur de banc qui pourra dynamiser le jeu lors de ses courts passages sur les parquets. Néanmoins, mon effectif est fourni aux postes arrières et s’il faut l’incorporer dans un échange pour conclure une affaire, je ne m’opposerai pas à l’opération.

Camp d'entraînement: les meneurs de jeu

Avant de prendre toute décision, j’entreprends une analyse approfondie des forces et des faiblesses de l’effectif des Cleveland Cavaliers. Je m’appuie  sur les statistiques des joueurs dans le jeu NBA 2K9 ainsi que les matchs de préparation que j’ai joué avec l’équipe. Celle-ci possède de multiples options pour chaque poste, j’apprécie cette profondeur de banc. J’espère de plus que la complémentarité mise en place pendant la campagne 2008-2009 se ressent aussi dans le virtuel.

Maurice Williams : L’ancien joueur des Milwaukee Bucks est la recrue principale de l’intersaison pour les Cavaliers. « Mo » est un basketteur complet, il possède les qualités que j’apprécie chez un meneur. Tout d’abord, il a un excellent shoot extérieur et se montre particulièrement à l’aise derrière la ligne des 3 points. Cette caractéristique est essentielle aux côtés de LeBron James : elle permet de créer des espaces pour le puissant ailier est de tirer bénéfice de son jeu de passe. De plus, il est capable de dégainer à grande vitesse, son shoot dans le jeu est soudain. Williams est très rapide et peut évoluer à son aise en pénétration. Il est parfait pour remonter vite la balle et utiliser les écrans effectués par les intérieurs. Son jeu de passe est bon sans être excellent. Ceci n’est pas un problème car James en premier ainsi que West peuvent aussi être des créateurs en attaque.

Le meneur présente deux faiblesses : sa taille et sa défense. Avec ses 1m85, Williams est l’un des plus petits meneurs de la ligue. Ainsi, malgré ses qualités en pénétration et son superbe shoot, il est vulnérable face à des joueurs grands et physiques. Lorsqu’il bénéficie de l’espace nécessaire, il est diablement efficace, mais attention aux contreurs qui rôdent ! De même, son physique est problématique en défense. Il est tout à fait capable de défendre des arrières rapides, mais face à des joueurs plus physiques, il montre ses limites. Je compte sur les qualités de ses coéquipiers pour couvrir ses errances.

Williams possède un contrat à hauteur d’environ 9 millions de dollars annuels sur les quatre prochaines années. Ses caractéristiques que j’apprécie particulièrement en font un élément clé de mon effectif pour le futur. Il n’a que 26 ans et je compte sur lui pour mener les Cavaliers pendant une longue période. Surtout que comparé à son niveau et la difficulté d’obtenir de bons meneurs shooters, son salaire est plus que raisonnable.


Daniel Gibson : « Boobie » est un shooter avant d’être un meneur de jeu. Son tir à 3 points est son principal atout et il a su parfaitement tirer partie de cette qualité pour trouver une place importante dans la rotation des Cavaliers. Je compte sur sa capacité à marquer les shoots ouverts et à apporter de l’énergie à sa sortie du banc. En revanche, ses capacités en tant que créateur et passeur sont douteuses. Il est capable de remonter la balle, mais peut rencontrer des difficultés face aux défenseurs tenaces. A l’instar de Maurice Williams, sa taille et son physique lui portent préjudice dans de nombreux duels. Il a certes travaillé son jeu en pénétration et son dribble depuis son arrivée dans la ligue, mais montre toujours des lacunes dans cet aspect du jeu. De plus, sa défense est en dessous de la moyenne.

La bonne surprise des Playoffs 2007 a signé un contrat de 5 ans à hauteur de 4 millions de dollars la saison avec les Cavaliers. Son shoot extérieur en fait un élément très intéressant de l’effectif car il est capable d’apporter des points à sa sortie du banc. Cette capacité à elle seule lui confère une place dans la rotation de Cleveland tant l’équipe a besoin d’apport offensif. Néanmoins, ses limites dans les autres secteurs du jeu le cantonnent à une place de remplaçant de Maurice Williams. Je ne préfère pas l’utiliser en arrière shooter car sa taille est une barrière face à des joueurs plus physiques. Il fait partie de mes plans pour les saisons à venir et je compte développer ses capacités afin de lui accorder un temps de jeu significatif. Malgré tout, je considère son salaire un tantinet élevé en comparaison à sa valeur ajoutée.


Eric Snow : Le vétéran est encore présent dans l’effectif des Cavaliers mais n’a disputé que 22 petits bouts de match lors de la saison 2007-2008. Le meneur n’est que l’ombre du joueur qu’il était par le passé : excellent défenseur, joueur rapide, parfait organisateur et passeur émérite. Gêné par une blessure qui devrait mettre normalement fin à sa carrière, ses capacités sont largement diminuées. Ainsi, il ne présente plus le niveau d’un joueur NBA moderne et accompagnera normalement l’équipe dans ses déplacements en tenue de ville. Il peut apporter son expérience et ses conseils en matière défensive aux jeunes arrières de l’équipe.

J’adore Snow en tant que joueur et personne. Le problème majeur le concernant est son salaire : 7,3 millions de dollars en 2008-2009 pour sa dernière année de contrat. Pour un basketteur en préretraite, c’est une somme rondelette! La masse salariale des Cleveland Cavaliers est bien au dessus du salary cap et garder le meneur vétéran au sein de mon effectif est un luxe que je ne peux aujourd’hui pas m’offrir. Ainsi, l’ancien Sixer est en première position sur la liste des transferts. Seule une équipe en dessous de la limite des salaires peut aujourd’hui l’accueillir. Je compte l’échanger quelque soit la contrepartie vers une équipe ayant besoin d’un mentor et désireuse de libérer de la masse salariale en vue de la saison prochaine.

jeudi 9 avril 2009

Cleveland Cavaliers, une franchise ambitieuse

Les Cleveland Cavaliers ont connu une saison 2007/2008 mitigée. La franchise de l’Ohio a été décevante en saison régulière, terminant avec un bilan final de 45 victoires 37 défaites, flatteur pour le niveau de jeu affiché. En effet, l’équipe a montré de grandes lacunes dans le domaine offensif : un jeu stéréotypé, un manque d’imagination dans les schémas d’attaque, une dépendance aux exploits de sa star LeBron James, aucun joueur capable de prendre le jeu à son compte et une carence récurrente à longue distance. Les arrivées à la mi-saison de Wally Szczerbiak, Ben Wallace et Delonte West n’ont pas donné lieu au déclic attendu par le General Manager Danny Ferry. Après un parcours pormetteur lors des Playoffs 2007, s’achevant sur une défaite retentissante 4 à 0 face aux San Antonio Spurs en finales NBA, la franchise n’a jamais semblé en mesure d’aller de l’avant et de s’élever dans la hiérarchie de la ligue. Pire, les signatures retardées d’Anderson Varejao et d’Aleksandar Pavlovic ainsi que les remaniements d’effectif ont semblé négatifs à la bonne entente de l’équipe. Les Cavaliers ont tout même pu s’appuyer tout au long de la saison sur une excellente défense et une force aux rebonds inégalée au sein la ligue afin de faire douter les adversaires les plus redoutables. 

Lors des Playoffs 2008, Cleveland a su élever son niveau de jeu. A l'occasion du premier tour, la franchise fait face à ses nouveaux rivaux, les Washington Wizards, troisième face à face consécutif à ce stade de la compétition. A l’instar des deux confrontations précédentes, les matchs sont âpres et disputés, mais grâce aux éclaires de James et un effort collectif retrouvé, les Cavaliers s’imposent en six manches. A second tour, ils vont alors mener un duel épique face aux Celtics de Boston. Chacune des franchises s’imposent tour à tour à domicile avant un fatal match 7 au Boston Garden où Paul Pierce et LeBron James rivalisent de talent. James sort meilleur marqueur de la soirée avec 45 points, mais c’est bien Pierce et les Celtics qui s’imposent et courent vers le titre suprême. Cette défaite bien que cruelle, met en avant le potentiel indéniable de cette équipe mené par sa superstar.

A l’intersaison, les Cavaliers se sont renforcés. Maurice Williams arrive en provenance des Milwaukee Bucks, il a pour mission de proposer une seconde menace extérieure derrière James et mener l’équipe sur un tempo plus rapide en attaque. Outre cette recrue majeure, J.J. Hickson est drafté en 19eme position, cet intérieur de talent doit apporter sa hargne dans la raquette. Darnell Jackson, Tarence Kensey, Lorenzen Wright rejoignent l’effectif afin d’apporter fraîcheur, expérience et de la profondeur au banc. Les premiers entraînements pendant le camp d’été donnent complète satisfaction au staff de la franchise, l’optimisme est de mise avant ce nouvel exercice. Pour la première fois depuis son arrivée, les spécialistes pensent LeBron James épaulé par un effectif complet et de qualité. C’est dans ce cadre que ma mission débute au sein de Cavaliers très ambitieux. Grand admirateur de King James et appréciant l'effectif construit par Danny Ferry ces dernières années, je prends la relève afin de porter cette équipe vers le titre qu'elle attend depuis si longtemps.